Robert ESTIVALS

Cette problématique est apparue plusieurs fois lors des de l' A.I.B colloques international, un groupe de recherche avait été constitué et Madame Burgetova (Prague), a réuni un premier Colloque qui a étépublié grace a l'Institut Francais en 1995. Une 2. colloque a été organisé par Mme Lõrincz de la Bibliotheque Nationale Budapest. Cercheurs des huit pays ont mené les travaux.

Ce programme de recherche se situe dans la partie de la bibliologie politique car on sait que la communication écrite, ne peut être séparée de la vie sociale et politique.

Le problème général posé est donc celui de l'interrelation entre l'organisation politique des sociétés et la communication écrite.

Les travaux menés dans les années 1970-1980 avaient permis de dégager des modèles bibliologiques libéraux, socialistes et du tiers monde.

Ces modèles ont beaucoup évolué principalement en Europe centrale et de l'Est, surtout les modèles socialistes vers les modèles libéraux.

On remarquera le décalage de temps entre le moment du changement politique (1985-1989) et les premiers résultats de l'observation (1993-1994). Les travaux menés dans chaque pays peuvent plus au moins être comparés.

Une bibliographie substantielle avait été élaborée pour chaque pays à laquelle on peut se reporter. Les transformations du modèle bibliologique ne semblent pas être produites, de la même façon dans les différents pays. On a pu obtenir par des recherches fragmentaires un panorama général pour l'ensemble des pays d'Europe centrale. On ne posséde pas de tableau comparatif des législations nouvelles concernant la communication écrite. En matière de bibliologie politique, il ne suffit pas d'observer les modifications de tout ou partie du système de communication si l'on ne se refère pas aux réglementations qui les conditionnent en bonne part. Le modèle bibliologique socialiste reposait sur la nationalisation des entreprises d'édition, de distribution, etc. Le modele a était lié à la réalisation de «plans thématiques».

Il semblerait que les informations statistiques nationales portant sur la production des livres et des périodiques ne soient pas assez fiables. On suppose que la production intellectuelle, au moins jusqu'en 1991, été en baisse et une reprise à partir de 1992. On a parlé d'une hausse importante. La nature de ces publications serait différente. On avaient indiqué une augmentation du nombre des productions commerciales et pornographiques.

Il semble que la plupart des maisons d'édition antérieures aient été ou fermées ou rachetées. Depuis 1994 on peut observer un foisonnement de petites maisons d'éditions nouvelles. Chacune d'elles produirait peu d'ouvrages. On serait passé dans des pays possédant antérieurement une cinquantaine de maisons d'édition, à cinq cents, sept cents, voire à plus de mille. Quant a la distribution peut observer une multiplication des points de vente dans les rues.

D'autre part la réduction des crédits gouvernementaux d'une part, la hausse des prix des publications périodiques et non périodiques d'autres part, avaient affecté les acquisitions dès avant 1989. L'ouverture à l'Occident des pays d'Europe centrale, la privatisation des sociétés se sont accompagnées d'une intervention financière d'entreprises libérales, mais aussi d'aides financières des Etats de l'Occident sous forme de subventions. Il restent beaucoup de recherches a poursuivre pour avoir des idées plus claires concernant les métiers du livre en Europe Centrale.