Béla BÜKY

1. Internet commence a envahir notre vie quotidienne. Tout le monde a entandu parler déja de cet outil informatique. Nul besoin d'en donner une définition.

1.1. Internet et la langue

Il est indeniable que l'influence d'Internet sur l'usage de la langue se fait sentir des maintenant. Pour ceux qui emploient Internet - d'une maniere privée ou officielle - cette influence ne peut etre visible a prime abord, mais pour un linguiste ou pour un typographe cela est un fait qu'on ne peut pas contredire.

1.1.1. Voyons tout de suite les avantages et les inconvénients qu'un linguiste pourra mentionner. Toucheront ils l'aspect grammatical, ou celui de la sémantique, ou encore celui de la stylistique, voire l'arrangement du texte? Non! S'il exist des inconvénients sur ces niveaux de la langue (et ils sont en abondance), ceux-çi ne sont pas le fait d'Internet, mais le fait de ceux qui l'emploient en écrivant un article, en établissant une correspondance, etc. par l'aide de ce medium. S'il y a des expressions abhorrées, outrages, injures dans ces textes, ce doit etre un probleme pour ceux qui se préoccupent de la pureté ou de la conservation du style médiocre ou élevé de la langue, mais en aucun cas le support d'expressions ne doit etre mis en cause, parceque cela ne dérange pas plus la langue qu'un autre texte de meme acabit circulant sous une forme plus traditionnelle (livres, périodiques, journaux etc.).

Il y a, cependant, un domaine de la linguistique touché fortement par Internet; c'est l'orthographe. Est-ce-que les regles orthographiques peuvent etre suivies ou réalisées sur l'écran par Internet? Non! Pas toujours! Car les ordinateurs qui sont liés entre eux par Internet ne suivent pas les memes regles orthographiques, puisque ces ordinateurs (n'ayant pas un programme convenable), surtout les ordinateurs obsoletes ou meme modernes ne peuvent pas suivre l'orthographe des langues pleines de signes diacritiques ou de ponctuation compliqués. Comment exprimer p.ex. les á, é, í, ó, õ, ú, û de la langue hongroise, les ñ, ³, etc. dans la langue polonaise, les è, _, ø, ý, etc. dans la langue tcheque, etc. etc.

Il y a des méthodes de substitution pour ces lettres caracteres. Au lieu d'écrire p.ex. le hongrois í, ó, õ, ú, û on peut écrire î, õ mais ce dernier correspond au û et pas au ú hongrois - comment differencier alors, meme au niveau de substitution, ces deux voyelles? Il y a une autre méthode pour exprimer í, ó, õ, ú, û, notamment en exprimant ces lettres par un rédoublement: ii, oo, öö, uu, üü. Suivant cette méthode on peut differencier ú de û. Est-ce que tout cela ne dérange pas la langue? Oui, éffectivement, mais seulement un peu. Car il vaut mieux introduire une modification (ou simplification) dans l'emploi de l'orthographe que s'attacher a des formes diacritiques et de ponctuation vouées a une constante évolution.

Quelle est donc notre conclusion pour le no. 1.2 de notre article? Conservons la pureté de la langue dans les livres, périodiques, journaux, conservons cela dans le langage et les expressions spontanées de tous les jours (que notre langue telle qu'elle nous avait été enseignée au cours du temps ne se déforme pas), mais concernant les textes d'Internet, ce purisme n'a aucune raison d'etre, car si nous tenons fortement a nos signes diacritiques en leurs formes integres, cela risque qu'un utilisateur d'Internet de l'autre coté du monde ne puisse déchiffrer notre texte et ait des difficultés non nécessaires dans la compréhension de nos écrits.

2. Internet et les bibliotheques scientifiques

2.1. Nous recevons régulierement des informations sur les insuffisances financieres des bibliotheques. Ces insuffisances touchent surtout l'acquisition des livres, des périodiques et des autres matériaux de collection (manuscrits, presse électronique, films, videocassettes, cartes etc.).

2.2. Internet, - dit-on - peut remplacer les biliotheques, meme les bibliotheques scientifiques. Et la conclusion: pourquoi développer les départements traditionnels des bibliotheques? Il ne faut qu' y installer des sieges pour utiliser Internet.

2.3. Cette argumentation est-elle correcte?

2.3.1. Il y a des intervenants selon qui Internet est tres vulnérable. Dans une guerre internationale un subcontinent (luttant contre un autre) peut attaquer les centres d'Internet de celui-ci et anéantir par cela les milliards de données importantes (registre des soldats, coordonnées de commandement militaires, etc.) mais avec cela toutes les informations culturelles sont en danger.

Cette argumentation contre la sureté d'Internet est tout a fait fausse - disaient, sans exception, tous les experts questionnés. Il y a tant de sites de reservation de données d'Internet, qu'il est pratiquement impossible de les détruire tous. C'est la un argument pour Internet.

2.3.2. Il y a cependent des contres aussi.

2.3.2.1. Internet ne peut pas se substituer a tout. Dans la conservation d'un manuscrit la copie d'un document ne vaut rien économiquement, mais scientifiquement aussi cela vaut seulement la moitié de la valeur originale (le papier du document ne peut etre touché, l'odeur, la constitution chimique n'est pas reproduisible non plus).

2.3.2.2. Tous les périodiques ne sont pas accessibles par Internet. Il y en a - c'est vraie - qui sont accesibles seulement par Internet, mais la plupart ne le sont pas et ne le seront peut-etre jamais.

2.3.2.3. En renoncant a l'abonnement des périodiques et en remplacant ceux-ci par un abonnement a Internet, on ne résout rien: il faut payer pour Internet, il faut payer pour les périodiques auxquels on doit l'abonner pour l'usage d'Internet il faut installer les appareils et les sieges pour les lecteurs d'Internet et cela coute cher aussi. Enfin le bilan financier ne sera bas a l'avantage d'Internet, peut-etre en sera-t-il ainsi pour quelques firmes.

2.3.2.4. Il y a un contre pour le niveau économico-social. Il y a peut-etre quelques individus qui pourront se permettre de payer l'installation d'Internet a leur domicile, mais ce pourcentage dans la population hongroise de nos jours commence par 0, et les chiffres viennent seulement apres. Mais dans une dizaine d'années ce nombre augmentera - dit-on - assez significativement, pourtant - je suppose, pas au-dessus de 5 pourcent de la population. Alors il y aura une élite possédant Internet et une foule stupide qui, apres la dévastation ou - disons - le retrécissement des bibliotheques ne pourra ou se refugier et n'ayant pas Internet a la maison ne pourront pas consulter les données de ce médium non plus et restera ainsi sans les documents nécessaires. La situation n'est pas encore si grave, mais l'évolution peut tourner dans cette direction néfaste.

3. Conclusion

3.1. Bien sure mon article necessairement suivre le logiciel qui est a notre disposition, donc ne pas correct ortographiquement.

3.2. Dans la Bible nous lisons: donnons a César ce qui est a César et donnons a Dieu ce qui est a dieu. Ce qui signifie: laissons vivre les grandes bibliotheques scientifiques sans détruire leur systeme traditionnel et laissons installer dans la mesure nécessaire Internet, ce nouveau médium, en assurant, a lui aussi, son role légitime dans les bibliotheques scientifiques.