La langue latine et la langue maternelle dans la littérature de codex hongroise
Les fragments de langue maternelle à l’intérieur du texte des codex latins médiévaux sont toujours accueillis d’une attention particulière, par contre, les citations latines apparues dans un contexte de langue hongroise s’échappent de l’oeil du lecteur. Le plus souvent les citations possè-dent une fonction d’identification, le traducteur en prouve la précisité de son travail, c’est-à-dire qu’ il avait puisé les passages à traduire d’un endroit précis (codex Cornides ou Jordánszky etc.), l’autre but, c’est de donner la possibilité au lecteur à suivre les événements liturgiques dans sa langue maternelle (codex Festetics ou Czech) La traduction – surtout dans la littérature sermonale – est inaugurée par des formes bien consolidées.
Autre problème est celui des poèmes bilingues, comme par exemple du cantique de Ladislas. La discussion coule depuis presque’un siècle, pourquoi les strophes latines et hongroises se suc-cèdent, si c’est la même personne qui en était le traducteur et l’auteur. A cause des différences de traductions, autant phraséologiques que idéologiques, on peut supposer, que le poème a été écrit en latin, sa version hongroise est née plus tard, notamment conformément de l’utilisation du cantique de Ladislas. Le cantique – d’après des analogies de langue allemande – a été utilisé à l’occasion des processions: chanté en latin par le choeur du clergé et des étudiants, en hongrois par le peuple.
Au sujet du roi Albert et du culte de Hongrie de Saint Coloman. Rapports hongrois dans un codex de Munich et de Melk
Aux feuilles 220r – 222v du codex Clm 17543 (Bayerische Staatsbibliothek), de contenu mixte, se trouve le groupe de texte de 6 unités suivant:
1. Diplôme inaugural d’élection du prince d’Autriche Albert (Habsburg), V. et de sa femme Élisabeth. – Après la mort de Sigismond, roi de Hongrie et de Bohême, empereur de la Sainte Empire Romaine, survenue le 9 décembre 1437, le 18 décembre un groupe des seigneurs hongrois, avait élu le gendre de Sigismond, Albert pour roi de Hongrie à Pozsony, mais à la fois ils ont fait accepter des conditions d’élection de la part d’Albert et de sa femme.
2. Notes sur l’élection d’Albert à Pozsony et de son courennement à Székesfehérvár. La céré-monie a eu lieu le 1 janvier 1438 dans la basilique de Székesfehérvár.
3. Notes sur l’élection d’Albert en roi de l’Allemagne. – L’élection a eu lieu le 18 mars 1438 à Franc-fort sur Maine.
4. Un des ordres de couronnement du Pontificale Romanum de Durande. – Vraissemblablement c’est suivant cet ordre, que le couronnement d’Albert s’est déroulé à Székesfehérvár.
5. Notes sur la couronne hongroise.
6. Notes sur les reliques de Saint Coloman, conservées dans la basilique de Székesfehérvár. Les unités de texte ont été écrites par la même main, sans pauses de texte. On peut supposer que le scriptor a été présent au couronnement d’Albert. Les textes du codex ont été recopiés par plusieurs mains, vraissemblablement à des moments différents. La forme actuelle du volume date des années après 1438, peut-être des environs de Vienne.
Des unités ici présentés quatre (texte 1., 2., 4., 5) se trouvent également dans le manuscrit Cod 751/1, de l’abbaye bénédictin de Melk. Le cahier, contenant , entre autres les textes ci-dessus, a été recopié par le moine Martine de Senging à Melk, le plus tôt en 1438.
L’examen de la matière des unités, à côté des remarques philologiques, avait amené à des résultats en rapport d’une part de l’époque d’Albert, d’autre de l’époque du roi de Hongrie Péter (1038–1041, 1044–1046).
Contributions à la reconstruction des réseaux de distribution européens du livre français - Les rapports viennois de la Société Typographique de Neuchâtel 1772–1785
L’augmentation du nombre des imprimés arrivés en Hongrie de l’étranger, autant que la montée de l’intention à la lecture, l’apparition des différentes modes de la lecture deviennent perceptibles surtout depuis le règne de l’empereur Joseph II. Une des questions les plus importantes est de voir, comment les imprimés français, déterminants la communication imprimée aux dernières décennies du 18e siècle, par quels moyens, réseaux et relations culturels, et comment sont-ils distribués.
La comparaison des correspondances de bibliopoles viennois, conservées dans les Archives de la Société Typographique de Neuchâtel avec les documents, déjá enregisirés ou nouvellement retrouvés de rapport hongrois aident à éclaircir le rôle effectif aux années 1780 de Vienne, capitale impériale, dans la distribution des livres français en Europe Centrale, comment s’est-elle élevée dans le processus de hierarchisation du marché libraire de l’Empire Habsbourg. Vienne, capitale de l’époque de l’empereur de Joseph s’est retrouvée lentement à la tête de la réception de la nouvelle offre livresque, surtout du point de vue du dynamisme de la réponse donnée aux mesures de réformes. Si ce n’est que pour une période courte, toute de même les libraires de Hongrie disposaient d’un offre capable de soutenir la concurrence envers le public local en raison des conditions favorables de l’importation des livres étrangers.
L’histoire de la Société Bibliophile Hongroise (1920–1949) II. - « Nous espérons voir réunis dans cette société tous les amis du livre, tous les défenseurs de son culte »
La seconde partie de notre étude se concentre sur l’activité de la Société dans les domaines de l’édition et de l’organisation d’expositions. La Société publia avant tout des volumes exclusifs au tirage limité de 200 à 1000 exemplaires. Il s’agissait, d’une part, de la reproduction de fac-similés et de certaines oeuvres de la littérature hongroise auxquelles il était difficile d’accéder, ou qui présentaient un fort intérêt pour les collectionneurs. D’autre part, ces volumes se proposaient de rendre compte des résultats des recherches les plus récentes relatives à la culture et l’art du livre. L’organisation d’expositions avait pour principal objectif de propager la bibliophilie et l’amour des beaux livres auprès du grand public. Parallèlement aux dix expositions représentatives ayant eu lieu à Budapest, la Société se fit régulièrement représenter par quelques volumes lors des plus grands salons internationaux du livre. Les expositions locales se focalisaient sur la richesse des collections nationales, privées ou institutionnelles. Les expositions intitulées L’art du livre au 20e siècle, Exposition de la littérature d’enfance et de jeunesse illustrée, Les vieux Buda et Pest dans les livres et en images, Le livre illustré de gravures sur bois, Le jardin fleuri des belles lettres hongroises, Anciennes reliures représentées par des dessins en couleurs de Gyula Végh, Le livre illustré de gravures sur cuivre et Le beau livre français furent à chaque fois complétées par l’édition de catalogues richement illustrés.
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