Tanulmányok
A Rhyming Decalogue from a 15th Century Text Book of Esztergom and its Central European Context
This article provides a thorough analysis of a Latin didactic poem on the Ten Commandments, neither published nor studied so far. One copy of this text (hereafter 'B') preserves some traces of teaching and learning methods in the Esztergom cathedral school in 1463: the Hungarian Glosses of Esztergom and a commentary that was probably composed here. 'B' exemplifies how the mediaeval students with different mother tongues learned through mnemonic aids and in parallel how one could improve preaching and self-expression by using a richer vocabulary (both in Latin and in the vernacular). Vernacular literature does not provide such rich alternative sources for studying these phenomena in late medieval Hungary. This text comprises new textual evidence for a stronger cultural relation between Esztergom and Cracow in the middle of the 15th century.
An analysis of each of the ten composite manuscripts which comprise the surviving copies of the Decalogue offers a uniquely rich comparative perspective for evaluating how this text was disseminated – probably by students of the University of Cracow – and employed in the 1450s–1460s for a variety of purposes in Poland, Bohemia, Hungary, and generally in German speaking environment. We find cathedral schools and monastic schools, an abbot as well as a parish priest among those who copied and reused the rhyming Decalogue, primarily for preaching.
The structural analysis of the rhyming Decalogue reveals how this relatively long poem (124 verses) combines two literary genres: that of the didactic poem in Leonine-hexameter and that of the catechism, teaching both the Ten Commandments (following the Augustinian canon) and the virtues and vices. The ninth Commandment contains a religious tale about how a nobleman made a contract with the devil (a later addition to the text) and instructions on preaching with observant-Franciscan features. The latter characteristic suggests assigning this passage to a date shortly after 1453 when John of Capistrano spent nine months in Cracow.
This philological analysis of the variant readings results in a family tree of eight manuscripts. The author of the didactic poem, according to the commentaries, was a "doctor rector scole in castro Cracovie". Previous attempts to identify him with Florian Mokrski, the bishop of Cracow, or with Paulus de Zathor are refuted.
The article is published with an edition of the best reading of the text (P1).
A la marge du codex Karádi inconnu(?)
L'étude présente la copie conservée dans les Archives Collectives de l'Église Unitarienne de Transylvanie, à Kolozsvár, des commentaires d'Apocalypse, rédigés en 1580, par l'évêque antitrinitarien, Pál Karádi. La plus grande valeur du volume consiste dans le fait que ce texte de grande importance de l'antitrinitarisme radical ne parvient jusqu'à nos jours qu'en deux copies. Le présent exemple était également connu dans la littérature spéciale, mais on l'avait cru perdu. En 1913, István Borbély, historien de littérature unitarien avait comparé les deux copies, celle de Kolozsvár et celle de Budapest encore existantes, pour gagner des arguments filologiques à une discussion en cours, au sujet de la paternité de la comédie Balassi (RMNy 260). De l'exemplaire de Kolozsvár, lui aussi avait déjà constaté que c'est une copie écrite par Péter Kovásznai, exécutée entre le mois de mai 1641 et le mois d'avril de l645. Par la comparaison présente il est visible que Kovásznai ne conserve aussi strictement la source du texte que le copiste de l'exemplaire de Budapest, György Papolci; Kovásznai pousse l'écrit de ton passionel de Karádi vers le langage usuel de la théologie dogmatique du 17e siècle. L'ouvrage de Kovásznai avait parcouru un itinéraire facile à suivre, les étapes en sont registrés par les notes du volume. D'abord, on le trouve parmi les livres de Benedek Árkosi Veres, puis il arrive à Samuel Szentmártoni, après lui, István Nagyajtai Csiki le possède en 1743. Le prêtre de Árkos procède des réparations au volume, alors un peu déjá fripé. Le propriétaire suivant est le père de Máté Elek Vargyasi, plus tard lui-même. C'est toujours lui qui offre le volume en 1822 au Collège Unitarien de Kolozsvár. L'évêque János Körmöczi, changeant l'intention du donateur, remet l'ouvrage au lieu de la bibliothèque du Collège, dans celle de l'évêché. Des points de vues politiques actuels, considérait-il dangereux la remise d'un ouvrage tellement polémique à la dispoition des étudiants. Les guerres de mots dogmatiques, hors l'essentiel de la religion, l'évêque d'esprit ouvert les avait jugées à éviter. Pour faciliter un accès rapide, Körmöczi avait fait rédiger un index au texte et il a fait insérer à la fin du volume le fameux épître de Karádi, adressé à la communauté de Kolozsvár en 1579, en sa propre copie. C'est ainsi, que s'est formé le corps Karádi, 'le codex Karádi', qui présente textuellement le visage de Pál Karádi, esquissé par Péter Bod dans son 'Magyar Athenas'. Le commentaire de l'Apocalypse, évidemment n'était pas toujours interprété dans le domaine de l'histoire littéraire. Le texte de la page de titre, préparé par István Csiki au volume, le désigne comme texte utile aux préparatifs des prédicateurs. Vu le grand nombre des éléments adhortatifs, il est probable que Karádi avait rédigé ses textes non seulement à la lecture muette et individuelle, mais il avait eu sous ses yeux, également ses auditeurs.
The Zimmermann-library in Eperjes in 1687
The study of reading and book culture has recently been brought to the foreground of the European and, parallel to this, the Hungarian research in the field of the history of civilization. Based on the results of the leading German, French and British researchers various aspects of this segment of the history of civilization in the Middle- and Early Modern Ages have been brought to light. Starting from writing books, through printing, binding, circulation till the readers, critics and collectors all stages of the history of books have been analysed. Although the analysis of the Hungarian relics have been going on in a slower pace, in the last few decades several pieces of research were started through which the archivalia concerning the history of books have been published. Along with this the amount of the relevant technical literature has also increased.
The aim of the present paper is to introduce the book stock of a library which has been known so far only from its catalogue, yet it has not been studied intensively. The almost 400-item-long catalogue, which was compiled in Eperjes (Prešov), in the cultural centre of the city league of Upper Hungary, in 1687 lists the books of the merchant Sigismundus Zimmermann. This collection of books emerge from other libraries of city dwellers of the time in both its quantity and its quality. Since data concerning the biography of Sigismundus Zimmermann are relatively few and fregmented a further aim of the present research is to introduce the owner of the collection based on the information that can be deduced from his books. Through this I am trying to find an answer to the following questions: how far can this collection be treated as a model in respect to the circumstances of the era and the readings of the average city dwellers, what type of erudition does it transmit and finally what kinds of roles (professional, social, political, etc.) could the owner prepare for with its help.
Ungarische Thematik in der Zeitschrift Grenzboten (1881–1922)
Die 1841 geründeten Grenzboten blieben in den letzten Jahrzehnten des 19. Jahrhunderts unter einander abwechselnden Redakteuren weiterhin ein halboffizielles, konservatives Organ. Im Mittelpunkt des Interesses der Zeitschrift stand das Schicksal des Auslandsdeutschtums. Unter Themen, die Bezüge auf Ungarn hatten waren die wichtigsten Probleme der Siebenbürger Sachsen. Die Redaktion erhob ihr Wort mehrmals gegen Magyarisierierungsbestrebungen im Schulsystem und in Zusammenhang mit dem Sprachgesetz. Im Laufe des Ersten Weltkrieges erschien – leider zu spät – der Mitteleuropagedanke als eine Möglichkeit der wirtschaftlichen Zusammenarbeit der mitteleuropäischen Staaten. Mehrere Mitarbeiter der Grenzboten erwogen die Zukunft bzw. die Reform des österreichisch-ungarischen Dualismus.
Ungarische Belletristik wurde im Blatt im Gegensatz zu den früheren Jahrgängen gar nicht besprochen, bloß Werke solcher Autoren wurden rezensiert, die zwar aus Ungarn gebürtig waren, aber ihr Leben lang auf deutsch veröffentlichten.
L'anonyme de l'oubli. Móric Tóth, le publiciste
En mi-avril 1848 un article, sous le titre 'Aux armes! Aux armes!' invite ŕ l'assasinat du tsar russe, de Radetzky et de Ficquelmont – pour protéger la paix et la liberté derničrement gagnées.
Un pareil programme du terrorisme individuel est tout ŕ fait unique dans la vie publique de l'époque de notre pays. Le nom de l'auteur, Móric Tóth, ne figure pas dans aucune documentation, bienque une cinquantaine de ses articles, parus dans 'Hetilap' (Hébdomadaire) connu par les écrits de Kossuth y parus, aussibien que dans 'Munkások Ujsága' (Journal des Travailleurs), membre spéciale de la palette de presse de 1848, représente une importance historique. Le journaliste, d'une culture d'histoire naturelle et technique, arrive ŕ l'aile extręme des publicistes radicalistes partant de la représentation combattante du développement de l'industrie et de l'autonomie douaničre de la Hongrie. Tout de męme, autant que le radicalisme de 1848 se présente généralement en droit public et politique, Tóth donne un ton beaucoup plus passionelle, męme de celui de Táncsics, aux doléances des droits paysans, dans une telle mesure que la majeure partie des représailles contre 'Munkások Ujsága' doit ses écrits. Sa connaissance d'écriture le fait exceller parmi les publisites radicalistes. Sa souplesse stylistique dans des situations historiques différentes, s'adressant ŕ un public toujours différent, est également remarquable comme performance d'écrivain. Ses legs nous montrent que les sources primaires de la révolution et guerre de liberté de 1848/49, considérées généralement comme bien recherchées et explorées, présentent toujours des lacunes.
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